Agnès Et Cédric La Suite.
Je viens de lire les deux épisodes « AGNES : une parenthèse dans ma vie » écrits par Agnès et Cédric il y a bientôt 10 ans.
Très irrité de la réaction, ou plutôt de labsence de réaction du mari, jai imaginé une suite qui se situe dans la continuité du récit.
Comme dhabitude, je vous conseille de lire le récit original avant celui-ci, pour mieux lapprécier.
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Agnès a écrit les deux épisodes, le premier avec laide de son mari Cédric, le second toute seule.
Elle, cest Agnès, 59 ans et malgré son âge, elle a toujours un corps mince et ferme, quelle entretien avec soin. Son mari Cédric, 61 ans, est encore bien de sa personne.
Ensemble depuis 40 ans, leur vie sexuelle est bien remplie, et la ménopause na pas diminué la libido dAgnès pour le plus grand bonheur de Cédric.
Etant tous les deux à la retraite, ils peuvent prendre leurs vacances quand ils veulent. Cette année, direction la Vendée au mois de septembre.
Avec lenvie commune de pimenter leur vie, ils invitent une tierce personne dans leurs ébats, Michel un homme de leur âge.
Cédric est vite dépassé. Agnès se lance à corps perdu, allant jusquà mentir à son mari pour passer la nuit en cachette avec celui qui est devenu plus quun simple partenaire de jeu, un véritable amant.
Le récit se termine à la fin des vacances. Est-il facile de retrouver une vie « comme avant » après ces 15 jours de débauche et de mensonges.
Jai voulu donner la parole à Cédric, accepte-t-il vraiment être cocu comme sa femme semble le croire ? Comment a-t-il réagi à ces mensonges ?
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Pendant le retour en voiture, je demande à Agnès : « Alors ? ».
Sa réponse est toujours : « plus tard ».
Nous roulons avec la radio en fond, jai envie quelle mexplique, quelle me réponde, je ne sais comment le lui demander. Heureusement que je conduis.
Je cherche un sujet de discussion pour éviter que le silence ne soit trop pesant :
« - Cétait bien le Puy du Fou ?
« -
« - Quand tu es rentrée, jétais malade, je nai pas eu le temps de ten parler. Alors cétait bien ? Jai manqué quelque chose ?
« - Oui très bien, il mérite vraiment sa réputation.
« - Le lendemain, tu as pu faire réparer la voiture sans problème ?
« - Oui, oui sans problème.
« - Pas facile de trouver un hôtel après le spectacle non ?
« - Jai demandé au parc, ils men ont déniché un à côté. Avec tous ces problèmes, je nai pas regardé mon téléphone. Si javais su que tu étais malade, jaurais essayé de rentrer, excuses moi mon chéri.
« - Tu ne pouvais pas savoir
Je suis bête, jai manqué un bon spectacle, je me suis rendu malade, et je tai laissé toute seule dans ce coin paumé.
« - Ce nest pas grave, le plus important est que tu ailles mieux.
« - Le toubib ma dit que je devais faire des analyses à Paris. Jirais cette semaine, autant être sûr que tout va bien.
« - Je vais bien te soigner, je serais ton infirmière particulière. Me dit-elle en me faisant la bise.
En moi-même je pense au baiser de Judas, va savoir pourquoi.
Cette petite conversation a détendu latmosphère, la suite du voyage est plus agréable.
Arrivé chez nous, je décharge la voiture, Agnès range nos affaires et prépare un repas léger.
Je suis crevé par la route, avant de me coucher, je lui repose la question « Alors ? Tu nas rien à me dire ? », sa réponse est toujours la même, évasive, « Plus tard ». Je ninsiste pas et monte me coucher. Je la laisse seule, espérant que la nuit portant conseil, elle me racontera demain.
En attendant que le sommeil me gagne, je repense à ces derniers jours. Agnès a un coup de blues, difficile de quitter ainsi son amant. Elle sest prise à son propre jeu, sinon elle ne maurait jamais menti.
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Les jours passent, Agnès refuse toujours de me répondre.
Je veux tout savoir. Dabord qui est ce Michel, je ne sais rien de lui. Il a baisé Agnès le soir même de notre rencontre sur la plage, mais cest un inconnu. Je sais quil habite Agde, quil est grand-père
Sur la plage, alors quils se baignaient tous les deux, jai réussi à voir sa carte didentité, jai tout noté.
Grâce à internet, je trouve son compte Facebook. Les conneries habituelles, mais aussi la photo de sa femme, belle femme, les autres surement ses s, ses petits-s, pas si petits, déjà 10 ans. Je me fais admettre comme « ami » sous un nom demprunt.
Plus que me venger de Michel qui na fait que profiter de la situation, jai envie de casser son image auprès dAgnès. Comment ? Je ne sais pas encore, mais jy arriverais.
Un jour, Agnès oublie son portable en partant en course. Cest trop tentant, son mot de passe est simple, toujours le même, cest moi qui lavais aidée à linstaller, à lépoque nous navions rien à nous cacher. Je trouve facilement le numéro de Michel et leurs échanges sms. Dans sa Galerie, cest plus que je ne pouvais espérer, des photos deux en amoureux, au restaurant, sur la plage, main dans la main, mais surtout des photos intimes, très intimes, des selfie, nus sur un lit dans une chambre dhôtel. Ils sembrassent, elle lui suce la bite, elle se montre nue face à lobjectif dans ses bras, vues sur ses seins, sa chatte en gros plan jambes écartées. Ils ont dû samuser ce jour-là. Certaines photos ne sont pas très belles, les selfies déforment, accentuent les défauts. Je copie tout sur mon ordinateur, ça pourrait servir un jour.
A partir de ce moment-là, jespionne Agnès pour savoir si elle reçoit des messages, des appels, je reste attentif à ces sautes dhumeur.
Rien. Rien à lui reprocher.
Pour pouvoir tourner la page, jai besoin de savoir.
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Lanniversaire dAgnès est dans quelques jours, 60 ans ça se fête. Toujours dans lespoir de savoir ce quelle a fait la deuxième semaine, jai envie de lui donner une petite leçon :
« - Ma chérie, pour ton anniversaire jai réservé une table dans un grand restaurant, et après une petite surprise.
« - Cest quoi ?
« - Si je te le dis, ce ne sera plus une surprise, mais tu aimeras ma chérie.
On sembrasse, je la serre dans les bras.
Agnès se prépare, comme toutes les femmes, en passant deux heures dans la salle de bain. Elle choisit un ensemble jupe-chemisier un peu sexy, elle veut me faire honneur.
Jai acheté un bouquet de roses que je lui offre avant de partir. Le restaurant est chic, champagne pour trinquer à ces 60 ans, il faut marquer le coup.
Au dessert, elle attend la surprise.
Rien, je lui dis seulement « Bon anniversaire ma chérie », elle me regarde amoureusement, nos lèvres se touchent. Lui tenant la main, je lui fais sentir que ce soir on fêtera dignement cette journée, ses yeux brillent, un peu à cause du champagne, surtout en prévision de la soirée coquine quelle entrevoit. Elle ose quelques mots :
« - Toute la nuit ouah ! mon petit mari va bien me faire jouir.
« - Comme tu le mérites ma chérie, je veux que tu te souviennes de cette soirée.
Nous sortons main dans la main, lair est frais, nous marchons lentement
Nous arrivons devant une devanture « club privé » :
« - Surprise ma chérie.
Agnès me regarde lair interrogateur :
« - Comment ça ?
« - Cest une surprise pour ton anniversaire mon amour. Je me doute que tu es un peu frustrée depuis nos vacances, depuis que tu ne baises plus avec ton amant. Puisque je ne te suffis plus, ici tu vas trouver de beaux mâles qui te feront jouir comme jamais.
« - Mais ?
non.
« - Rassure-toi ma chérie je serais là, cette fois je te regarderais, je te tiendrais la main.
Agnès tremble. Comme une automate, elle me suit à lintérieur de létablissement.
Nos yeux shabituent à lobscurité, Nous nous installons sur un grand canapé dans une alcôve. Les hauts parleurs ne diffusent que des slows, nous rejoignons les couples sur la piste.
Excité par lambiance générale, jouvre le chemisier dAgnès, un bouton
un second
elle na pas mis de soutien-gorge. Seins nus, elle se blotti contre moi. Je me détache un peu, la caresse, lexhibant à qui veux voir
une main sur les fesses, je remonte sa jupe
Un homme sapproche, sûr de lui. Il tend la main vers Agnès en une invitation silencieuse. Je mécarte, Agnès tient bien fermés les pans de son chemisier. Sans hésiter, lhomme louvre en grand, se colle sur sa peau nue. Slow langoureux, il se frotte à elle, ses mains descendent sur ses fesses. Elle a lair gênée, tout va trop vite. Une main ségare sur sa poitrine, il la pelote ouvertement. Agnès accepte cette caresse, jai limpression que le désir monte en elle, ses yeux ne trompent pas. Nos regards se croisent, elle me sourit faiblement.
La musique sarrête, ils restent dans les bras lun de lautre, Agnès na pas refermé son chemisier, laissant voir son corps à moitié dénudé. Son cavalier essaie de lembrasser, elle tourne la tête.
La musique reprend. Il la retourne, lenlace de ses deux bras, ses mains lui pelotent les seins, jouent avec ses tétons face à moi. Agnès ferme les yeux sa tête abandonnée contre son partenaire. Un homme se détache du groupe de spectateurs, il se place face à elle, lui caresse rapidement les seins, relève sa jupe et sans prévenir baisse sa culotte. Un oh de satisfaction sélève à côté de moi, la chatte dAgnès fait lunanimité.
Son premier cavalier appui sur ses épaules, face au second qui vient douvrir son pantalon, exhibant un objet de belle taille. La respiration des hommes présents saccélère, certains ont commencé à se masturber.
Agnès me regarde fixement, je sens sa panique. La leçon est terminée, je ne vais pas faire durer son supplice, ni la livrer à des inconnus.
Je me lève, repousse ses prétendants et la prends dans mes bras. Elle sagrippe à moi comme à une bouée de sauvetage. Les spectateurs sont déçus, les deux hommes séloignent avec un regard méprisant.
Au retour, Agnès reste silencieuse. Dune voix mielleuse, un peu cynique :
« - Alors ma chérie heureuse de ma surprise ? Tu te souviendras longtemps du cadeau de tes 60 ans.
« -
Je lui fais une bise :
« - Tu auras pu te taper ces deux gentils garçons, tu es une femme libre.
« -
Devant son silence, jen rajoute :
« - Nous pourrions en inviter un, un soir à la maison, je suis certain que tu rêves de passer encore une nuit nue contre un amant.
« - Non voyons,
« - Ah bon ? Je croyais.
Agnès comprend lallusion, je fais toujours linnocent :
« - Nessaie pas de me ménager, je ne veux que ton bonheur. Tu mas bien fait comprendre avec Michel, que je ne te suffisais plus.
« - Non, cest faux. Je ne veux plus voir Michel, plus voir dautres hommes, plus aller dans ce genre dendroit
Je sais que je tai fait souffrir. Pardonne-moi.
Agnès espérait une soirée coquine, pas celle que javais préparé. Elle sen souviendra, mais la leçon va-t-elle suffire pour quelle se décide à me raconter ?
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La vie a repris son cours comme si rien ne sétait passé. Agnès est redevenue ma femme aimante. Notre vie intime a repris, presque comme avant. Je me demande parfois si elle compare.
Comme nous en avions lhabitude, ensemble nous lisons de temps à autre des récits érotiques sur un site internet.
Après une lecture particulièrement coquine, je propose à Agnès décrire le récit de nos vacances. Elle hésite, puis accepte à condition de lécrire à deux, chacun donnant sa version et les émotions quil a ressenti.
Nous publions le récit de notre première semaine.
Je mattendais à une réaction dAgnès, je lavais prise en flagrant délit de mensonge, pourquoi mavoir caché quils avaient baisés dès le premier soir. Aucune remarque, mutisme complet.
Certains commentaires laissés par les lecteurs sont élogieux :
- - - « Superbe mais vraiment superbe histoire de candaulisme. Cela a ravivé des souvenirs en moi. »
- - - « Magnifique ! J'adore. Bravo pour tous les détails »
Une suite simpose pour répondre à la demande des lecteurs. Je lui propose décrire seule ce quelle a vécu la deuxième semaine. Mise en confiance, elle se met à la tâche, elle remplit plusieurs pages quelle refuse de me faire lire, me demandant dattendre la publication :
« - Attends un peu, il me manque la fin.
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Fin Novembre, ma vigilance porte ses fruits. Ça y est, Michel viens de la contacter. Pour le revoir, une amie lui sert dalibi, encore un mensonge sans aucun état dâme.
En voiture, jarrive avant elle au lieu du rendez-vous. Je vois Agnès savancer vers son hôtel, elle est belle dans sa petite robe. Je suis aussi surpris quelle lorsque Michel arrive au bras dune jeune femme qui de toute évidence nest pas son épouse.
Cette fois, je me suis muni de mon appareil photo avec un zoom assez puissant. Tel un paparazzi, je prends plusieurs clichés du trio devant lhôtel, mais aussi de Michel avec sa copine, promenade main dans la main, arrêt sur un banc à sembrasser comme des collégiens.
Agnès comprend que Michel a profité delle le temps des vacances. A Paris, il avait emmené avec lui de quoi passer ses nuits. Elle est surement déçue, son beau rêve sécroule.
Ce qui arrange bien mes affaires.
Le soir, nous sommes installés sur notre canapé, devant la télé, mais ni Agnès ni moi ne prêtons attention aux images.
Contrariée par sa journée, elle doit encore être sous le choc davoir vu Michel avec une autre femme. Je rumine mon plan, enfin je me lance :
« - Ma chérie, il faut que je te dise quelque chose
Tirée de ses rêveries, elle tourne la tête vers moi :
« - Quoi donc ?
« - Cet après-midi, je suis allé à lhôpital pour les examens suite à mon intoxication,
« - Alors, ça y est, tu es guéri ?
« - Oui, tout va bien, cétait juste un test de contrôle.
« - Et alors ?
« - Là-bas, jai rencontré Michel.
Elle se fige en entendant le nom de son amant :
« - Michel ? Ah !
« - Tu as des nouvelles de lui depuis notre retour ?
« - Non, je te lai dit cest du passé. Il na dailleurs jamais essayé de me revoir, pour lui aussi ce doit être du passé.
« - Tu naurais pas aimé quil te recontacte ?
« - Non, les vacances sont finies.
Elle me ment de façon naturelle, je ne lui connaissais pas ce don.
« - Et alors mon chéri ? Il ta reconnu je pense.
« - Oui bien sûr, un cocu aussi complaisant, ça ne soublie pas.
« - Tu es bête, juste deux petites soirées.
« - Seulement deux ? Tu es sure ?
Elle ne relève pas. Innocemment :
« - Alors, il est à Paris ? Que faisait-il là ?
« - Il est venu pour un contrôle aussi, il était sous traitement.
Une lueur détonnement passe dans les yeux dAgnès. Elle essaie de garder une voix calme :
« - Un traitement ? Pour quoi ? Il est malade ?
« - Une vacherie, une blennorragie quil a attrapé avec une poufiasse quil avait dragué aux sports dhiver. Je connais mal, les MST cest vicieux. Six mois de traitement, cest long.
Agnès fait le calcul, en septembre le traitement venait juste de se terminer.
« - Il ne tavait rien dit ? Tu nas pas été prudente, tu aurais dû te protéger quand tu as baisé avec lui, un inconnu dont tu ne savais rien. Mais il était guéri, et sans capote vous aviez plus de plaisir.
Agnès est livide, ses mains tremblent. Je fais semblant de ne pas men apercevoir.
Mon attention reportée sur lécran de télévision, jobserve Agnès du coin de lil. Elle est décomposée, la peur dans ses yeux. Jimagine un tsunami dans sa tête.
Tendre, je me fais câlin, mon bras autour de ses épaules. Elle me repousse gentiment :
« - Excuse-moi mon chéri, jai mal au crane ce soir, je vais prendre un cachet et me coucher rapidement.
Sur ce, elle se lève et part dans notre chambre.
Javoue être satisfait de mon petit effet. Quelle imagination ! Je nai jamais vu Michel à lhôpital, mais je suis certain quelle ne vérifiera pas.
La nuit, Agnès tourne et retourne dans le lit à la recherche du sommeil. Lorsque le réveil sonne, je la prends dans mes bras, :
« - Cest fini cette migraine mon cur, viens voir ton petit mari.
Tout en lembrassant dans le cou, je lui caresse les seins. Je la sens crispée :
« - Mon chéri, jai repensé à ce que tu mas dit hier soir.
« - Quoi donc ?
« - Tu ne crois pas que nous devrions faire un test, on ne sait jamais.
« - Un test de quoi ? Ah pour avoir couché avec Michel. Rassure-toi, sil ta dit être clean, tu peux lui faire confiance.
Confiance ? Je ne pense pas quelle le veuille vraiment.
« - Oui bien sûr, tu as raison, mais, je préfèrerais être sure. Cest pour toi aussi.
Petit déjeuner en amoureux, nous avons pris la décision ensemble, nous vivrons cette petite épreuve ensemble. Je jubile intérieurement.
Nous allons à lhôpital dans laprès-midi. Stressée, elle sétonne de mon calme. Elle a peur du résultat.
Passage devant le toubib qui pour remplir notre dossier, nous demande le pourquoi de ce test. Agnès ne dit rien, regarde ses chaussures, moi plein dassurance :
« - Cet été ma femme a baisé avec un inconnu rencontré sur la plage, il a voulu sans protection, il était soi-disant clean. On préfère en avoir la certitude.
Agnès passe la première à la prise de sang., la porte est restée ouverte, jentends linfirmière qui lui parle :
« - Madame, vous devriez faire plus attention, on nest jamais trop prudente, il faut toujours se protéger. Il y a des risques si vous changez souvent de partenaire. Pas que le Sida, pensez au MST, tenez prenez cette brochure. De plus, vous risquez dinfecter votre mari, à moins que vous nayez plus de rapport avec lui.
En me rejoignant, rouge comme une pivoine, Agnès serre les dents. Dans la voiture, elle me regarde avec un air de reproche. :
« - Pourquoi raconter notre vie à ce toubib, je suis passée pour une salope.
« - Elle a posé la question, jai répondu. Je pensais que tu assumais.
« -
Lui montrant la brochure :
« - Maintenant tu as toutes les informations, pour une prochaine fois.
Elle ne sait quoi penser. Est-ce ironique ?
Je suis satisfait davoir fait ce test. La maladie de Michel est bidon, mais on ne sait jamais, elle a agi comme une gamine écervelée, inconsciente des dangers.
Les résultats seront connus dans quelques jours.
Au lit, elle se colle à moi, petits bisous, je la caresse, elle se fait tendre :
« - Il faudra attendre les résultats du test ma chérie, moi aussi jai envie de baiser.
Le mot « baiser » la fait frémir.
Le matin, je la serre dans mes bras, on sembrasse. Lui appuyant doucement sur les épaules, je lui fais comprendre quune petite gâterie serait bienvenue. Elle sexécute avec un bonheur inattendu, me tirant des soupirs de satisfaction, je constate quelle a fait de grands progrès. Ma bite grossit, elle sent, comme moi, que je ne tiendrais plus très longtemps. Elle tente de séloigner un peu pour me laisser jouir sur sa poitrine, comme nous le faisons habituellement. Mais cette fois je lui tiens la tête fermement. Après quelques vas et viens, jexplose dans sa bouche déversant une belle quantité de foutre. Voulant se lever pour aller dans la salle de bain, je la retiens :
« - Avale tout
Je sais maintenant que ça te plait, nest-ce pas ma chérie ?
« -
Sa tête dans loreiller, je lentends déglutir.
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Cétait à prévoir, les tests sont négatifs. Le courrier qui nous apporte la bonne nouvelle arrive 3 jours après. Agnès me saute au cou, membrasse, je la serre dans mes bras. Nous nous retrouvons sur le lit, avec tous les deux, la même envie.
En lui faisant lamour, je ne peux mempêcher de repenser à Michel. Cette fois, cest moi qui la fais jouir.
Dans la journée nous nous retrouvons, petit repas en amoureux, je la sens détendue, heureuse.
Le soir pas de télé. Labstinence nous a boostés. Avant même datteindre notre lit, cest un véritable feu dartifice, on sembrasse, on se caresse, elle me suce, je la lèche entre les jambes, elle écarte bien ses cuisses quand je menfonce dans sa chatte, nous jouissons à lunissons.
Le sommeil nous gagne dans les bras lun de lautre.
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Deux jours après, elle arrive triomphante :
« - Ça y est, jai trouvé la fin, mon récit est terminé. On peut le publier.
Elle me tend sa prose, je vais enfin pouvoir la lire. Je voulais savoir, je vais de surprise en surprise. Cest pire que tout ce que javais pu imaginer. Jai du mal à accepter ses nuits avec Michel quelle se plait à détailler comme ses mensonges. Il me faut réfléchir, pas de réaction à chaud.
Tandis que je pose les quelques feuillets de son récit, elle me regarde, attend ma réaction. Je reste de marbre. Anxieuse elle me demande :
« - Alors ?
Comme elle, je lui réponds
« - Plus tard
Elle comprend que jai du mal à encaisser ce que je viens dapprendre.
Le diner se passe en silence.
Au lit, elle se fait câline. Machinalement, je lembrasse, je la caresse. Voyant leffet produit, elle me branle lentement, ma main entre ses cuisses me fait sentir quelle aussi est prête.
Me souvenant de ce que jai lu, je la retourne, elle doit penser que je veux la prendre en levrette. Mes doigts sactivent sur ses fesses, et sans prévenir je pose mon gland sur son petit trou. De suite elle réagit :
« - Non pas comme ça mon amour, tu sais que je naime pas.
« - Tu naimes pas ? Je croyais pourtant, aurais-je mal lu ?
Elle nose rien me dire. Après une courte hésitation, lentement je menfonce pour la première fois dans son cul. Très vite, je la sens plus décontractée, ses fesses se tendent vers moi, jaccède à son désir en menfonçant plus loin en elle. Une petite pause, la tenant par les hanches, jentame une série de vas-et-viens en douceur, toujours plus loin. Elle se cambre, son souffle saccélère, un long râle séchappe de sa gorge, tandis que je lui inonde les entrailles.
Nous ne bougeons plus pendant une éternité, ma queue toujours plantée entre ses fesses. Enfin, elle se retourne, radieuse, pose ses lèvres sur les miennes :
« - Je taime.
Nuit paisible. Nous nous réveillons ensemble.
« - Bien dormie ma chérie ?
Elle sétire, se fait chatte, me souris :
« - Jai un peu mal aux fesses, hier soir tu y as été un peu fort.
« - Excuse-moi ma chérie, cétait pour te faire plaisir, maintenant que je sais que tu aimes être enculée.
Elle se crispe, son éducation rigoureuse refait surface, elle naime pas certains mots. On peut faire, mais pas en parler.
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Quelle va être ma réaction à la lecture du récit quelle vient de publier ? Pour moi cest plus quun simple récit érotique. Cette fois, cest elle qui veut savoir :
« - Il faudrait quon se parle mon chéri.
Le charme est rompu, les phrases quelle a écrites me reviennent en mémoire. Sans lui répondre, je me lève et vais boire mon café.
Lorsquelle arrive dans la cuisine, sans un regard je pars dans le salon.
De plus en plus anxieuse, elle me rejoint. Jai en main la liasse des feuillets de son récit que je viens de relire :
« - Alors ?
« - Alors ? Que veux-tu que je te dise ? Une seule chose : choisi bien ton avocat.
« - Quoi ?
« - Tu mas menti, tu mas trompé, tu mas trahi.
« -
« - Il ta baissé, il a joui dans ta bouche, soi-disant « cétait sale », il ta sodomisé soi-disant « cétait te rabaisser ». Tu mas menti pour passer des nuits avec lui.
« - Javais peur de ta réaction,
« - Je ne pourrais jamais te pardonner de mavoir trahi.
« -
« - Jaurais pu mourir de mon intoxication, tu ten foutais, tu as baisé toute la nuit sans te préoccuper de mes messages.
« - Mourir ? Tu exagères. Je ne savais pas, sinon je serais rentrée de suite, je te le jure mon chéri.
« - Comment te croire ? Tu es amoureuse dun autre, tu jouis mieux avec lui quavec moi. Pouvons-nous continuer à vivre ensemble ? Va le retrouver.
« - Non, je ne le reverrais jamais, cétait juste pendant les vacances.
« -
« - Cest toi qui voulais me voir faire lamour avec un autre homme.
« - Te voir oui, ensemble, juste une fois. Je ne tai jamais dit que je désirais que tu prennes un amant
« - Ce nest pas mon amant. Tout est fini.
Regardant la liasse de papier que jai encore dans les mains :
« - Je ne savais pas que tu aimais les femmes. Cétait bien dans la cabine dessayage ?
« - Jai été surprise quand elle ma caressée, je me suis laissée aller juste pour essayer. Avec une femme, ça ne compte pas.
« - Ça je veux bien te le pardonner, car en plus Sophie, cest bien comme ça quelle sappelle ?
« - Comment le sais-tu ?
« - Je suis aussi retourné dans la boutique, je voulais tacheter cette robe pour te faire une surprise. Jai appris que tu lavais déjà acheté, jespérais pour moi, cétait pour Michel.
Agnès est confuse.
« - Avec Sophie nous avons un peu discuté. De confidences en confidences, elle ma tout raconté.
Agnès me regarde, elle semble ne pas comprendre :
« - Tu savais, et tu ne mas rien dit.
« - Comme, ta petite escapade au Puy du Fou, je me demandais quand tu men parlerais.
« - Quoi ?
« - Tu me crois assez bête pour penser que tu veuilles sortir seule un soir. Alors que tu complotes en cachette sur ton téléphone.
« - Comploter, cest beaucoup dire. Alors, tu savais ?
« - Tu aurais dû mieux regarder laffiche du spectacle, ou te renseigner. Le jeudi, il ny a pas de spectacle, uniquement le week end.
« - Oh ! tu mas laissée te jouer la comédie. Dire que javais des scrupules.
« - Pas beaucoup de scrupules. Je voyais les mensonges samonceler, le sac caché dans le coffre, la voiture en panne, le petit hôtel à proximité. Cest pour ça que malade, je pensais que tu reviendrais, que tu trouverais un beau mensonge pour mexpliquer comment la voiture avait été réparée. Même au retour dans la voiture, tu as continué à me mentir.
Agnès ne sait plus quoi dire :
« - Oh ! Je me sens ridicule.
« -
« - Pourquoi navoir rien dit ?
« - Je voulais que ça vienne de toi, que tu réalises ta trahison, quen mémoire de nos 40 années de mariage, tu serais honnête.
« - Tu vois, jai été honnête. Je savais ce que je risquais, mais je ne pouvais plus vivre dans le mensonge.
Agnès à lair soucieuse :
« - Mon chéri. Tu étais sérieux tout à lheure en parlant davocat ? Tu veux vraiment quon se sépare ?
« - Devant ton silence, au mois de septembre jy ai pensé. Ça ma effrayé, jai pris conscience que malgré ta trahison je taimais toujours, et dans le fond jétais aussi un peu fautif. 40 ans de vie commune ne peuvent pas seffacer en une semaine.
« -
« - Mais avant, je voulais que tu me dises tout. Jai eu lidée du récit à publier sur notre site préféré. Ça a marché, jai lu ton texte comme une confession. Je connaissais déjà tes mensonges, mais jai eu mal en découvrant combien tu avais aimé cet homme, comment tu avais joui avec lui, ce que tu étais prête à faire pour lui.
« -
« - Pour ça, je ten veux.
Agnès semble désespérée, mais soulagée. Elle se réfugie dans mes bras :
« - Je taime, pardonne-moi
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Le lendemain, après un petit déjeuner où je nai pas desserré les dents, je vais dans notre chambre préparer des affaires, sous le regard incompréhensif dAgnès :
« - Que fais-tu ?
« -
Je suis prêt à partir, ma valise à la main.
« - Où vas-tu ? Tu me quittes ?
« - Jai besoin de réfléchir, ta trahison ma ouvert les yeux. Sois-tu mattends, soit tu vas le retrouver.
« - Tu vas voir une autre femme ?
« - Pfff ! Tu crois que tous les hommes sont comme Michel ? Que je suis comme lui ? Ou comme toi ?
« -
Je men vais en claquant la porte.
Un peu de recul me fera le plus grand bien. Je vais minstaller dans notre premier appartement, un 2 pièces qui a hébergé nos premiers amours.
On le loue depuis des années, les locataires sont partis, ce sera mon port dattache.
Je suis très remonté par les mensonges dAgnès, et surtout par la description torride de ses nuits.
Même si je peux comprendre Michel qui a saisi la bonne aubaine, jenrage contre lui. Les éléments que jai recueillis à notre retour de vacances vont enfin me servir. Sans hésiter, je poste sur le compte Facebook de Michel un article sous mon nom demprunt :
« Les copines de Michel : Agnès en Vendée, une nouvelle à Paris »
Illustré dune photo avec sa copine quand ils sembrassent sur un banc, et dun selfie dAgnès nue à lhôtel, on voit ses épaules, ses cuisses, le principal étant caché par les bras de Michel. Les selfies déforment les visages, cette photo nest pas à lavantage dAgnès qui fait plus que son âge.
Jattends les réactions de ses « amis » Facebook, dont toute sa famille.
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Cela fait plusieurs jours que jai déménagé. Il est 18 heures quand on sonne à la porte.
Agnès est devant moi, les yeux cernés, la mine défaite, les cheveux mal coiffés. Jai limpression que, comme moi, elle na pas beaucoup dormi. Nous nous regardons un moment en silence. Je mécarte :
« - Entre.
Agnès jette un il dans le salon, reconnait les meubles, ceux que nous avons acheté après notre mariage. Elle nest plus venue ici depuis au moins 20 ans, cest moi qui gère la location.
Machinalement, elle sassoie sur le canapé à la même place, retrouvant ses habitudes. Je lui porte un verre deau quelle boit dun trait :
« - Merci.
Je sens la colère quelle narrive plus à contenir :
« - Cest toi ?
« - De quoi parles-tu ?
« - Cest toi, sur son compte Facebook ?
« - Juste quelques souvenirs.
« - Il ma téléphoné ce matin, je croyais quil voulait se faire pardonner. Il était vraiment en colère, sa femme la très mal pris, elle est partie chez sa sur. Ses s ne veulent plus lui parler.
« - Je te remercie dêtre venue jusquici me le dire, ça ne pouvait pas me faire plus plaisir.
« -
Mon ordinateur est allumé, je me connecte au compte Facebook de Michel, elle ne la pas encore vu. En découvrant mon message, les photos, Agnès ne peut sempêcher de jurer en me jetant un regard noir.
Les commentaires sont incendiaires de toute sa famille, ou de félicitation de ses amis, la solidarité entre mec.
Assez content de moi, je la laisse digérer ce quelle vient de lire, les yeux rivés sur sa photo :
« - Cette photo ? Comment ?
Enfin, elle réalise, elle se saisie de son téléphone. Un bon signe pour moi, il y a longtemps quelle na pas regardé ses souvenirs de vacances. Je me suis fait plaisir, en remplaçant toutes ses photos avec Michel par celles que jai prises à Paris :
« - Mais ? Quest-ce que
? Tu as touché à mon téléphone. Où sont passées mes photos ?
« - Je nallais tout de même pas te les laisser. Que voulais-tu en faire ?
En se voyant à Paris face à Michel et sa copine, elle comprend que jétais présent :
« - A Paris, tu savais aussi ? Tu mas espionnée.
« -
Devant mon silence, petit à petit, elle se calme. Pense-t-elle que je la venge de lattitude de Michel à son égard ? Je nose pas le lui demander.
Elle aussi veut tourner la page :
« - Tu rentres bientôt ?
« -
Comme je ne réponds pas, cest elle qui se met à parler. Elle parle, elle parle, je ne cherche pas à larrêter :
« - Mon chéri, je peux comprendre ta colère, et même ta jalousie. Mais souviens-toi lorsque tu mas proposé de faire des trios, je lai fait uniquement pour te faire plaisir. Tu nas pas supporté, je ne voulais plus recommencer.
En vacances, nous sommes allés sur cette plage naturiste à ta demande. Jai été excitée de me mettre nue devant nos voisins, certainement autant que toi.
Lorsque Michel ma abordé, daccord il me plaisait, mais tu mas littéralement jetée dans ses bras. Jai joué le jeu, pensant quun petit flirt ou juste une soirée, et tu serais satisfait.
Je ne pensais pas quà mon âge, je pouvais encore plaire. Jétais flattée, Michel me regardait comme une femme, pas comme une mère de famille, pas comme une grand-mère. Je me suis prise au jeu.
Ensuite tout sest enchainé, jai perdu la tête. Je tai menti pour ne pas te faire souffrir comme la première fois. Sans réaliser que je pouvais mettre notre couple en danger.
Un seul mot de toi, jaurais tout arrêté. Tu nas rien dis. »
Devant ce discourt, les larmes me montent aux yeux, Agnès est toujours la plus belle, pas étonnant quelle plaise. Elle continue son monologue :
« - Je tavoue quil ma fait jouir comme rarement javais joui, la nouveauté de linconnu, mais jai toujours eu plus de plaisir avec toi, parce que je taime.
Javais des remords, impossible de te parler. Jai écrit ce texte pour ne plus vivre dans le mensonge.
Suis-je la seule fautive ? »
Cest vrai, jaurais eu 10 fois loccasion de mimposer. Mais laurait-elle accepté ? Une femme amoureuse est aveugle. Jai préféré attendre la fin des vacances.
« - Tu mas fait mal, très mal. Jai eu peur de te perdre.
Nous restons côté à côte, la main dans la main :
« - Pourquoi avoir donné autant de détails sur vos ébats et sur tes mensonges ?
« - Je lai écrit pour toi, mais aussi pour les lecteurs qui ont aimé ce que nous avions écrit ensemble. Il fallait que les scènes de sexe leur plaisent, avec des détails croustillants. As-tu vérifié dans les récits que nous lisons, si ce qui est écrit correspond au vécu des auteurs ou à leurs fantasmes ?
« - Tu es en train de me dire que tu as tout inventé pour les lecteurs. Tu ne mas pas menti, tu nas pas baisé avec Michel ? Tu crois que je vais avaler ça ?
« - Non bien sûr, les mensonges sont bien réels, mais jai un peu enjolivé les scènes de sexe. Tu as vraiment cru quil pouvait jouir autant de fois en une nuit, ce nest pas un surhomme.
« - Donc, tu as inventé ?
« - Disons que jai amélioré le réel, pour vivre mes fantasmes sur le papier. Comme la scène de sodomie, tu le sais jai toujours été rétissante, même si en secret jen ai rêvé plus dune fois. Il a essayé, je nai pas osé refuser, mais il ma fait mal, en gentleman il a arrêté.
« - Alors, lautre jour
« - Cétait ma vraie première fois. Ta réaction, dictée par ta jalousie, ma comblée. Tu as été tendre et attentionné, jai pris plaisir à vivre mon rêve avec toi.
Me dit-elle la vérité ? Mon ego me pousse à la croire.
« - Et tous ces mensonges ? Tu mas trahi sans vergogne.
« - Un mensonge en entraine un autre, impossible de faire machine arrière. Et javais envie dêtre avec lui.
« - Et quand il est venu à Paris ?
« - Il ma dit venir pour le Salon nautique. Pouvais-je te dire quil mavait donnée rendez-vous ?
« - Tu voulais encore baiser avec lui ?
« - Oui. Quand Michel ma contacté, jai eu envie de lui. Jétais à nouveau flattée quil ne mait pas oubliée
Je me trompais, Michel sest moqué de moi. Ça ma permis de finir mon récit, pas comme je lespérais, mais cest mieux comme ça.
Vu les photos, tu étais là. Que ce serait-il passé sil avait été seul ? Tu maurais laisser monter dans sa chambre ? Jétais décidée.
« - Je serais intervenu. Il nétait pas question pour moi que cette amourette dépasse le cadre de nos vacances.
« -
Cest le passé, je ne dois plus lui parler de cette semaine maudite. Le temps déforme toujours les souvenirs, je ne pourrais jamais me battre contre un rêve.
Emporté par nos confidences, jai failli lui avouer la supercherie à lhôpital. A quoi bon, jai bien le droit moi aussi davoir un jardin secret.
Agnès se remet au clavier, elle ouvre son récit publié depuis quelques jours :
« - Regarde, jai eu raison, cette deuxième partie plait beaucoup à nos lecteurs, les commentaires sont positifs :
- - - « super histoire et bien écrite ! »
« - Certains oui. Mais, regarde celui-là :
- - - « Pauvre Cédric... plus que cocu, trompé... difficile de dire que tu l'aimes »
« - Mais non, tu nes pas cocu puisque cest toi qui me las demandé. Au début des vacances ce petit flirt avait lair de bien te plaire. Il a mal lu la première partie.
« - Si tu veux, et celui-là ?
- - - « Merveilleuse Agnès, ton récit avec Michel ma fait bander bien dur. »
« - Ça te plait dexciter des mecs qui vont se branler en timaginant ?
« - Eh ! Tu as la mémoire courte, quand nous avons commencé à lire des récits érotiques, tu aimais bien me caresser en lisant, et on baissait comme des bêtes avant même la fin du récit, souvent en essayant de vivre ce que nous venions de lire. Cest le but non ?
Me dit-elle en constatant la bosse qui tend mon pantalon. Sa main me fait comprendre quelle nest pas dupe.
Pointant un paragraphe, elle lit à voix haute :
- - - «
dans le même temps ma femme se tourne vers lui et se jette littéralement dans ses bras. Leurs lèvres se sont soudain unies dans un long baiser sensuel
»
Sa voix est douce, envoutante. Elle se tourne vers moi, nos lèvres se rejoignent dans un long baiser sensuel. Je lui caresse les seins, je remonte sa jupe et lui caresse la chatte, jouvre mon pantalon, cette fois cest moi qui lis :
- - - « Ma bouche remplace mes mains, je prends entre mes lèvres le bout, je le caresse. Il bande, grossit encore plus, mes lèvres se sont ouvertes et je le fais entrer complètement dans ma bouche distendue
»
Agnès est trop occupée à me lécher le gland, à me prendre dans sa bouche, je continue la lecture :
- - - « Il la pénètre le plus profondément et le plus rapidement quil peut. Agnès ne résiste plus, elle crie son plaisir, Michel emporté lui aussi par le plaisir se déverse en elle
»
Je lentraine sur le tapis, lui enlève sa culotte et après quelques caresses intimes, je menfonce en elle tout en essayant de me souvenir du texte. Jentame alors de long vas-et-viens, avant dexploser au fond de sa chatte, déclenchant un orgasme trop longtemps retenu.
Reprenant notre souffle, nous rions de bon cur.
Après un petit passage dans la salle de bain, nous nous retrouvons blotti lun contre lautre. Tout en caressant ma queue, elle me murmure :
« - As-tu encore besoin de lire ?
« - Non. Lui dis-je en la retournant.
A genou sur notre canapé, elle se cambre, je frotte mon gland entre ses fesses,
« - Viens.
Je nattendais quun signe de sa part pour linvestir par derrière. Elle accepte en inspirant une grande bouffée dair :
« - Mon chéri, encules moi bien à fond,
« - Oh quel langage !
Une tendre complicité renait entre nous. Ma bite bien serrée dans son petit trou, je ne tarde pas à me vider en elle. Une pression de ma main sur son clito, tous ses muscles se tendent, elle rejette sa tête en arrière et jouis dun long râle plaintif.
Nous restons inertes :
« - Tu naurais pas une petite faim mon chéri.
Tandis quelle passe dans la salle de bain pour ne pas trop tacher notre tapis, je commande une pizza à la boutique du coin de la rue.
Elle revient vers moi nue. Sans un mot, elle pose ses lèvres sur les mienne, son corps chaud mélectrise. Sa tête descend lentement vers ma queue toujours prête quand on a besoin delle.
Heureusement que le livreur de Pizza a pris un peu de retard. Il arrive quand Agnès se lave les dents après lhommage que je viens de lui rendre.
Après manger, nous restons dans les bras lun de lautre sur notre canapé, en silence. Enfin je me décide :
« - Il est tard, tu devrais passer la nuit ici, nous rentrerons demain à la maison.
Elle me sourit, nous retrouvons le lit de notre jeunesse. Nos baisers nen finissent pas, je ne me lasse pas de la caresser.
Passant sa main entre mes jambes, elle me susurre amoureusement à loreille :
« - Toi non plus tu nes pas un surhomme, si on reportait le 4ième round à demain matin ?
Sur ces sages paroles, nous nous endormons chacun dans nos pensées.
Au matin, Agnès est levée lorsque je me réveille, je sens lodeur du café chaud et du pain grillé.
Dans la cuisine, je la retrouve dans son petit déshabillé vert pâle, cadeau dun anniversaire passé. Le tissu transparent ne me cache rien de ses charmes, de ses fesses, de ses seins, de sa toison.
Contente de leffet produit, elle attend ma réaction.
Je la prends dans mes bras, et sans un mot la ramène dans notre chambre :
« - Le café attendra. Tu as oublié le round du matin.
« - Je nai rien oublié mon chéri.
Sa nuisette vert pâle est vite enlevée, mon caleçon la rejoint au pied de notre lit
Son sourire radieux me confirme que son homme, cest moi.
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